
Traduction:
🔴🔴MESSAGE ANONYME AUX MILITAIRES ! AVEZ-VOUS ENTENDU DIRE QUE PABLO ESCOBAR RASSEMBLE DES ARMES ET FORME DES MILICES À ANDAKANA – ANJOZOROBE – ANKAZOBE – TSARATANANA ? LA RAISON D’ÊTRE DE VOUS, MILITAIRES, EST DE DÉFENDRE LA PATRIE, NON PAS DE PROTÉGER LES OPPRESSEURS !
🔴🔴LES PERSONNES QUI INTRODUISENT DES ARMES POUR TIRER SUR LES MILITAIRES COMMETTENT UNE HAUTE TRAHISON. ALORS, QU’ATTENDEZ-VOUS ? PROTÉGEZ LA PATRIE !
À VOUS, MILITAIRES, SANS DISTINCTION
La Nation a besoin de vous. Levez-vous en hommes dignes d’entrer dans l’Histoire.
Voici ce que nous devons tous savoir :
L’Académie militaire est censée former des officiers au service de la Patrie, et non des courtisans en quête de grades et de postes. Tous les militaires sont aujourd’hui pris en otage par le CEMA (général Dera) et le MFA (général Sahivelo), même pour des affaires privées comme des histoires de femmes à la résidence des hauts gradés.
Vous n’assumez plus vos fonctions de militaires : vous êtes transformés en gardes des lieux stratégiques (13 Mai, Diego, Toliara, …) pour que ces politiciens qui affament le pays puissent préserver leur pouvoir.
Même pour sortir de l’argent pour l’essence, ces chefs ne bougent pas, laissant les militaires marcher à pied. À la Présidence, les dirigeants osent même retarder les indemnités des militaires, sous prétexte qu’ils ont le GFSI (forces spéciales).
À Mahazoarivo, vous n’avez pas à obéir à un simple commandant de gendarmerie sans envergure, sous prétexte qu’il est proche du Premier ministre Ntsay. D’ailleurs, même Ntsay méprise les militaires, et pourtant vous supportez tout en silence.
Aujourd’hui, Pablo Escobar (Mamy Ravatomanga) accumule des armes et forme des milices à Andakana, Anjozorobe, Ankazobe, Tsaratanana. Des hélicoptères y transportent fréquemment des armes.
Les gendarmes en poste dans la zone ont déjà rédigé des rapports, mais les trois ministres (MFA, MDG, MSP) n’agissent pas, car ils reçoivent beaucoup d’argent.
Souvenez-vous, soldats : ce sont vous que ces milices viseront ensuite. C’est vous qui serez envoyés vous entre-tuer. Et vous n’avez même pas les moyens d’acheter vos propres balles ni armes.
Alors, si les officiers supérieurs deviennent des courtisans, c’est à vous, officiers subalternes, de prendre vos responsabilités.
Vous êtes nombreux. Vous êtes proches des armes. Vous êtes en lien direct avec les troupes.
Et c’est vous qui avez placé ce dirigeant incompétent, bon seulement à voler, qui est français et n’est pas patriote, et jetant le peuple en prison. Leurs enfants sont tous à l’étranger.
Ils ont échoué. Il faut les écarter.
Typologie de discours : Apologie de la violence à grande échelle, appelant à une insurrection populaire et militaire visant à renverser le régime en place et à reconquérir la souveraineté nationale par la force.
Contexte : Publication recensée le 8 avril 2025, émise par une personnalité publique très suivie sur Facebook, disposant d’un badge d’authentification Meta, et massivement relayée dans des groupes de discussion publics à forte audience tels que AZ Radio Television (160,9k membres), INO VAOVAO DIEGO (146,4k membres) et VAOVAO MiSONGADiNA ANDROANY (271,2k membres). Elle survient dans un climat national sous tension, marqué par des protestations à Morondava autour des résultats des élections communales, à Toliara contre le projet Base Toliara, et à Tsiroanomandidy après un meurtre consécutif à un enlèvement, ayant nourri un sentiment d’injustice envers les forces de l’ordre.
L’auteur adopte un ton subversif et militariste, cherchant à instrumentaliser le mécontentement au sein des forces armées pour inciter à une insurrection contre les autorités en place. Il recourt à des techniques de désinformation, mêlant accusations non vérifiées, références fictives et dénonciations ciblées, dans le but de fracturer la cohésion au sein de l’institution militaire et de saper l’ordre républicain.
Impacts et dangers potentiels :
- Risque de légitimation et d’amplification du discours subversif : émanant d’une personnalité publique très suivie et certifiée sur Facebook, et massivement relayée dans des groupes de discussion à forte audience, cette publication bénéficie d’une forte crédibilité perçue et d’une diffusion virale, renforçant ainsi sa capacité à mobiliser et à normaliser un discours insurrectionnel.
- Risque d’insurrection et de violences collectives : le discours appelle implicitement à « défendre la nation » contre un pouvoir accusé de trahison, ce qui peut catalyser un soulèvement populaire et des violences à grande échelle.
- Fragmentation des forces armées : en dressant les sous-officiers contre les officiers supérieurs, la publication alimente une division interne dangereuse pour la stabilité militaire et institutionnelle.
- Aggravation de la défiance institutionnelle : les accusations virulentes à l’égard des dirigeants renforcent la méfiance envers les institutions et peuvent provoquer une perte de confiance généralisée.
Recommandations :
- La loi malgache interdit la promotion de la violence et l’incitation à la haine, notamment à travers l’article 26 du Code de la Communication médiatisée. Les auteurs de tels messages s’exposent à de lourdes sanctions pénales. Il est crucial que les internautes évitent de relayer, commenter ou approuver ce type de contenu.
- Les administrateurs et modérateurs de groupes et pages en ligne doivent être vigilants et supprimer rapidement les publications incitant à la violence et à la haine. Cela contribue à maintenir un espace d’échange respectueux et sécurisé, propice à un dialogue constructif.
- Les autorités publiques et les organisations de la société civile sont appelées à mener des campagnes de sensibilisation, afin d’informer les citoyens des risques juridiques et sociaux liés à la diffusion de discours violents ou haineux sur les réseaux sociaux.
- Les citoyens doivent faire preuve de responsabilité et signaler activement tout contenu incitant à la violence ou à la haine. Cet engagement est essentiel pour préserver la cohésion sociale et empêcher la propagation de discours dangereux.