Nos missions
WHAT THE FACT a deux principales missions : la surveillance de la haine en ligne et la vérification des faits. Notre méthodologie combine le monitoring des médias (analyse quantitative et qualitative de contenus) et les techniques de vérification des faits que nous avons acquis grâce à une formation auprès de l’organisation Africa Check. Notre équipe surveille quotidiennement 30 profils Facebook (11 groupes de discussion, 11 pages et 7 comptes de personnalités publiques,blogueurs et leaders d’opinion) et une (1) page de Pure players.
Notre échantillon
MISSION 1 : SURVEILLER LA HAINE EN LIGNE
Méthodologie d’analyse des discours d’incitation à la haine et à la violence en ligne
Notre processus commence par l’identification et le recensement des publications et commentaires qui contiennent des discours incitant à la haine ou à la violence. Ensuite, nous procédons à une analyse approfondie du contexte de ces publications afin de mieux comprendre le cadre dans lequel elles ont été partagées. L’étape suivante consiste à examiner le profil de l’auteur et celui de la cible pour déceler d’éventuelles motivations ou dynamiques particulières. Nous évaluons ensuite l’impact potentiel de l’affirmation pour en mesurer la gravité. Enfin, pour les discours les plus virulents, nous élaborons des alertes et partageons les tendances observées à travers la newsletter FEO et notre rapport trimestriel, contribuant ainsi à une prise de conscience plus large du phénomène
Critères de détermination de discours d’incitation à la haine
- Expression manifeste
- Discours motivé par la haine ou l’intolérance / expression d’une volonté de nuire
- Appel à l’action (amplification de sentiment de haine envers un groupe)
Critères de détermination de discours d’incitation à la violence
- Expression manifeste
- Appel à des actions violentes contre un groupe ou un individu
Méthodologie d’analyse des MDM
Nous débutons par l’identification et le recensement des affirmations et publications contenant des Mésinformations, Désinformations et Malinformations (MDM). Ensuite, nous nous assurons de vérifier l’origine du contenu pour établir sa source et sa fiabilité. Cette étape est suivie par une analyse approfondie du contexte dans lequel la publication a été partagée, afin de mieux cerner ses implications. Nous évaluons également les dommages potentiels que le MDM peut causer, en termes de désinformation et d’impact sur l’opinion publique. Enfin, les MDM pertinents sont signalés pour vérification, et nous partageons nos observations sur les tendances de la désinformation en ligne à travers la newsletter FEO et notre rapport trimestriel.
MISSION 2 : Vérifier les faits
Le processus commence par la documentation minutieuse de la déclaration, rumeur ou affirmation à vérifier, incluant des informations sur la date, l’auteur et le contexte de diffusion. Vient ensuite la clarification des termes, concepts et vocabulaires utilisés pour s’assurer que l’analyse repose sur une compréhension précise. Nous poursuivons par la collecte de données fiables issues de sources crédibles telles que des études scientifiques, rapports et communiqués. Ces données sont ensuite comparées avec l’allégation, permettant d’identifier d’éventuelles incohérences ou confirmations pour évaluer la véracité. Si nécessaire, des experts dans le domaine sont consultés pour fournir des perspectives éclairées, notamment à travers des outils comme WATCHER et TELESCOPE. Enfin, l’article de fact-checking est rédigé, présentant l’allégation et détaillant l’ensemble du processus de vérification, les preuves rassemblées, les outils utilisés, ainsi que les contributions des experts.
Que vérifions-nous ?
Les accusations/affirmations sur les réseaux sociaux
Déclarations, images, vidéos et textes partagés sur la plateforme Facebook, représentant une source majeure de désinformation.
Les déclarations de personnalités publiques
Propos émis par des figures influentes telles que politiciens et leaders d’opinion, ayant un impact significatif sur l’opinion publique.
Les théories sur la santé/environnement
Affirmations relatives aux questions de santé publique et aux problématiques environnementales, y compris les faux remèdes.
Les rumeurs/légendes urbaines
Histoires sans fondement solide, nécessitant vérification pour prévenir la propagation de fausses informations et éviter la psychose collective
Comment évaluons-nous les informations ?
L’information est confirmée et fiable selon les preuves actuellement accessibles au public.
L’information est incorrecte selon les preuves actuellement accessibles au public.
Certains éléments de l’information sont exacts mais il y a des inexactitudes ou des omissions significatives.
Il n’existe pas suffisamment de preuves publiques disponibles pour valider ou invalider l’information.
Nos engagements
Correction transparente
Nous nous engageons à corriger toute erreur signalée et à publier de de façon claire les corrections avec une explication sur la nature de la modification
Indépendance financière
Nous divulguons nos sources de financement de manière transparente. Nos partenaires soutiennent nos actions mais n’influencent pas nos conclusions
Education et sensibilisation
Nous nous engageons à informer et à former le public aux pratiques de vérification des faits
Impartialité
et objectivité
Nous appliquons des méthodes uniformes et rigoureuses pour chaque vérification.
Nos conclusions sont basées sur des preuves vérifiées
Transparence des sources
Nous détaillons nos sources pour permettre à nos lecteurs de vérifier par eux-mêmes
Méthodologie
claire
Nous détaillons aussi notre processus de vérification, incluant les outils et techniques utilisés (analyse d’images, vérification de données, etc.)
Notre équipe
Fanny Rakotomamonjy
Responsable de monitoring des médias
Rado
Ravalison
Chef d’équipe du Fact-Checking Desk
Maeva Andriamisaina
Analyste médias
Njarisoa Rakotoarilala
Analyste médias
Elie Nomenjanahary
Juriste / Analyste médias
Tsanta Rahasinoro
Fact-checker
Lova Ramanantsoa
Journaliste / Fact-checker